Des preuves scientifiques

L’interaction avec un chien augmente la sécrétion d’ocytocine. Il s'agit d'un neuropeptide reconnu pour son impact sur la socialisation et le soulagement du stress (Miller et al, 2009).

Une étude de 2011 a prouvé la même chose, mais elle a également démontré que l’interaction avec le chien fait aussi diminuer le rythme cardiaque et varier les taux d'insuline et de cortisol (Handlin et al., 2011).

L’interaction avec un chien peut faire diminuer la tension artérielle chez les personnes âgées hypertendues (Friedmann, 2007). La thérapie assistée par l'animal serait bénéfique pour le traitement de la dépression en complément des autres soins (Souter et al, 2007).

L’interaction avec des animaux permet de devoir moins recourir à l'utilisation d'antidouleurs (Havey et al, 2014).

Selon Gee et al. (2007), la présence du chien augmente la motivation des enfants, ce qui leur permet d’accomplir plus rapidement et avec autant de précision des tâches motrices. Une seconde étude du même auteur a montré que la présence du chien permet d'augmenter les performances d'enfants d'âge préscolaire lors de tâches cognitives, comme le classement d'objets, grâce à une meilleure focalisation de l'attention. Cette augmentation des performances est même plus significative qu'en la présence d'un humain ou d'un animal en peluche (Gee et al, 2012). Lors d'une précédente étude, il avait déjà démontré que la présence d'un chien n'était pas source de distraction et qu’elle permettait plutôt de meilleures performances lors de tâches engageant la mémoire (Gee, 2010).

Enfin, des chercheurs ont travaillé sur l'effet de la médiation par l'animal sur le stress d'enfants hospitalisés. Cela permet de diminuer la pression artérielle ainsi que le rythme cardiaque mais pas le niveau d'anxiété ni la peur du corps médical (Tsai, 2010). Peu d'études ont été réalisées avec d'autres animaux. Le ronronnement du chat aurait cependant des vertus thérapeutiques, peut-être grâce aux vibrations qu'il produit ou encore par un effet « madeleine de Proust ».

 

Les études IEMT en Suisse, Headey en Autriche et Grabka en Allemagne ont mises en évidence une économie sur la consommation des soins suite à l'intégration d'un animal.